Création du master « Governing the large metropolis »

Le dernier Conseil de Direction de Sciences Po a entériné le 9 février la naissance d’un petit frère au Master STU : le master « Governing the large metropolis ». La formation, assurée exclusivement en anglais, s’articulera autour des enjeux auxquels les métropoles et villes mondiales doivent désormais faire face et l’émergence de formes spécifiques de gouvernance qui en découlent.

Une maquette pédagogique indicative est disponible à l’adresse suivante.

6 Comments

  • Dim

    Polémique ridicule… L’étudiant « B2 ultramotivé » passera en niveau C1 automatiquement s’il a fait sa troisième année dans un pays anglo-saxon, ce qu’il ne manquera pas de faire s’il désire ce master en anglais. Et puis faut pas charrier, il faut quand même être une bonne tanche pour pas être foutu de décrocher un 7 à l’IELTS. Ce qui peut chagriner, c’est que ce 7 facile à obtenir soit synonyme de niveau C1 à Sciences Po… Encore une preuve du nivellement par le bas dont est victime l’établissement.

  • sélection, piège à cons.

    Donc les étudiants ne sont pas assez grands pour savoir s’ils sont capables ou non de suivre une formation en anglais. Donc on sacrifie des projets personnels pour faire « comme papa USA », modèle qu’on ne pense pas un instant à remettre en cause, ne serait-ce qu’à la marge.

    Donc on sélectionne, c’est bien normal, et puis les étudiants ils avaient qu’à bachoter comme des andouilles pour scorer à l’IELTS. CQFD.

  • Max

    C’est faux, la grande majorité des universités place cette même limite à 100 au TOEFL/7 à l’IELTS.
    Ca se vérifie quand on jette un oeil à la liste des universités américaines partenaires de Sciences Po pour la 3A.

  • S.

    En même temps, si le master est entièrement en anglais, il semble normal qu’il faille être capable de se débrouiller dans cette langue pour pouvoir le suivre…

  • Arnaud

    Précisons juste, et ce n’est marqué nulle part sur le site de Sciences Po, que ce master est sélectif puisqu’on demande non seulement un diplôme de premier cycle mais un niveau C1 en anglais.

    En fait ça sous-entend qu’on prend les étudiants pour des andouilles au risque de sacrifier des projets personnels entiers. Cette décision sous-entend que les étudiants ne sont pas capables de décider après leur premier cycle s’ils sont aptes ou non à suivre des cours en anglais. Imaginons un étudiant de niveau B2 ultra motivé, qui voudrait intégrer ce master : on l’envoie ch… Qu’importe le fait qu’il travaille, qu’importe même le fait que les prérequis pour entrer en master sont censés être appris en premier cycle : on sélectionne, c’est tellement plus simple !

    A noter que de tous les syndicats représentatifs des étudiants de l’IEP, seule l’UNEF s’est opposée à l’instauration de ce couperet à l’entrée du master.