Benjamin Bazire, Direction stratégie GDF Suez

Benjamin Bazire est chargé de mission à la Direction de la stratégie de GDF Suez.

Parcours depuis Sciences Po

J’ai suivi une formation complémentaire puisqu’un an après ma sortie de Sciences Po, je suis rentré à HEC (en deuxième année). Mes études en école de commerce ont eu l’avantage de m’éclairer sur le fonctionnement des entreprises. Néanmoins je ne pense pas que compléter ses études à Sciences Po soit une obligation. On peut avantageusement remplacer la poursuite d’études par une formation professionnelle, pourvu qu’elle soit bien choisie et donc réellement enrichissante.

 

Premier emploi et entretiens

Je n’ai pas eu de difficultés particulières à trouver mon premier emploi. Ce qui a pu m’aider lors de mes entretiens, c’est que Sciences Po enseigne une certaine façon de structurer sa pensée qui facilite l’exposé des motivations et fluidifie les échanges avec les recruteurs. En revanche, il est fréquent que les chargés de recrutement perçoivent Sciences Po comme une formation trop théorique.

 

Présentation du métier et atouts de la formation

Je fais toujours appel à certaines compétences développées à Sciences Po dans le cadre de mon métier. Étant chargé de préparer des dossiers sur des sujets variés, la capacité à synthétiser des données diverses et à rédiger correctement des notes me sont très utiles.

Cependant, de façon plus pragmatique, comme je travaille dans le secteur de l’énergie je suis confronté à des sujets techniques pour lesquels ma formation à Sciences Po ne m’est pas d’une grande aide.

 

Perspectives

La formation délivrée à Sciences Po me semble correspondre assez bien aux attentes des recruteurs, mais sa vraie valeur est trop souvent méconnue.

Les enseignements délivrés au sein des différentes majeures sont bien calibrés pour préparer les étudiants à leurs futurs métiers. En Finance et Stratégie par exemple, je suis convaincu que la formation délivrée à Science Po est bien plus complète et mieux construite que celle donnée dans les écoles de commerce. En revanche, dans ce domaine, les business schools bénéficient toujours (et certainement à tort) d’une meilleure image.

Ce n’est donc pas tant sur le contenu de la formation que sur la façon dont elle est perçue que Science Po doit porter ses efforts.

Les entreprises doivent mieux comprendre la spécificité du diplôme de Sciences Po, qui non seulement garantit l’acquisition de compétences techniques solides, mais assure à l’étudiant une réelle faculté d’adaptation, laquelle n’est pas forcément aussi développée chez les diplômés d’autres grandes écoles.

 

Réseau Sciences Po

Je n’ai jamais utilisé le réseau Sciences Po pour obtenir un poste, mais je n’hésiterais pas à le faire jouer si besoin. Pour autant, il n’existe pas de véritable solidarité entre anciens à mon sens.

5 Comments

  • sebmart

    Que signifie « je constate une fois de plus le piston » ? Il ne dit pas ça.
    On dirait un commentaire aigri de qqn qui est jaloux de ce qu’il n’a pu obtenir.

  • Ancien élève de ZEP choqué !

    Je constate une fois de plus le piston que l’intéressé a obtenu.

    Originaire de ZEP et de Sciences Po, c’est toujours avec déplaisir que je constate que ma candidature a été rejetée au sein de GDF-Suez…

    Merci la France !

  • anti-T

    Cher T,
    si les interviews publiées ici ne te conviennent pas, libre à toi d’aller te renseigner tout seul, comme un grand, sans poster ce genre de commentaire agressif et stupide. Il est peut-être temps que tu te rendes compte que la société de consommation dans laquelle tu vis t’as transformé en éternel client, insatisfait de surcroit, et qu’il serait pour le moins judicieux que tu changes ton état d’esprit de gamin capricieux avant que lapéniche.net ne change ses interviews, si un jour tu éspères pouvoir suivre un parcours digne d’un étudiant de SciencesPo.
    Bien peu respectueusement,

  • Laetitia M.

    Je te rejoins sur ce point mais cette interview appartient à une enquête sur le profil Sciences Po, réalisée dans le cadre d’un projet co, d’où la nécessité de poser les mêmes questions à différents interlocuteurs. Cela peut être à l’origine d’un sentiment de répétition que je comprends parfaitement. Bonne nouvelle, nous devrions passer à un autre type d’entretiens ce semestre puisque la publication du projet co est presque achevée désormais.

  • T

    J’ai l’impression d’avoir lu cet interview 25 fois. Serait-ce trop demander d’approfondir les entretiens ? Parcours plus détaillé, présentation des enjeux du secteur, descriptions du métier, … Parce que le discours « sciences po est trop théorique mais forme bien aux entretiens d’embauche et aux notes de synthèse », je crois qu’il est intégré, et un interview qui le rabache sans rien ajouter n’est pas vraiment utile.